MQNPCLH - page 184

« Depuis plus de vingt ans que j’étais seule, l’espoir m’avait soutenue, il me quittait d’un coup. J’avais imaginé mille fois une cave où les grilles seraient ouvertes, où les prisonniers ivres de joie auraient pu monter, ils auraient trouvé le ciel, la plaine, ils auraient frémi, auraient pensé aux villes, aux sauveteurs, mais se seraient, comme nous, retrouvés dans cette liberté vide où j’avais passé ma vie. »

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