French Studies In Toronto

 

 

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« Il est étrange que je meure de l’utérus, moi qui n’ai jamais eu de règles et qui n’ai pas connu les hommes. »

« ….je dépasse à peine la soixantaine. Les femmes disaient que, dans le monde d’avant, l’espérance de vie montait à plus de soixante-dix ans. Mais il y fallait des soins médicaux. »

« Depuis plus de vingt ans que j’étais seule, l’espoir m’avait soutenue, il me quittait d’un coup. J’avais imaginé mille fois une cave où les grilles seraient ouvertes, où les prisonniers ivres de joie auraient pu monter, ils auraient trouvé le ciel, la plaine, ils auraient frémi, auraient pensé aux villes, aux sauveteurs, mais se seraient, comme nous, retrouvés dans cette liberté vide où j’avais passé ma vie. »

 « J’allais l’oublier ! naturellement, une des plus étonnantes découvertes fut celle du miroir. Je ne m’étais jamais vue. Théa m’avait dit que j’étais jolie, mais cela n’avait aucun sens pour moi, et n’en prit pas. Néanmoins je fus fascinée et passai de longues heures à me regarder. »

 « J’ai toujours les larmes aux yeux quand je pense à la mort de Théa et à l’effort qu’il m’a fallu faire pour la tenir dans mes bras. »

« Moi, je ne connaissais que les prisons, les instruments des besoins élémentaires, les fouets et les paillasses qu’il fallait empiler pour circuler : dissimulée, construite sous terre, ceci était une maison. »

« Le hasard qui avait fait sonner l’alarme au moment exact où le garde introduisait la clef dans la serrure avait été unique. Il m’arrive parfois d’admirer mon destin : j’avais été la seule enfant parmi les femmes, et c’était là que les prisonnières avaient eu la vie sauve. Pour quelques années. »

 « …je fus surprise par ma voix : elle était devenue raque, maladroite. Sans doute, à force de ne pas m’en servir, oubliais-je comment on fait. »

 « Je marchai un jour et demi avant d’arriver au sommet d’une longue colline peu élevée:  dès que je pus voir la pente, l’autobus m’apparut. »

Ayant compris que les gardiens n’étaient, après tout, qu’une autre sorte de victimes, j’étais prête pour la rencontre étrange que j’allais faire. 

 

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« J’étais aussi enfermée à l’air libre de cette terre déserte que je l’avais été dans la cage pendant la première partie de ma vie. »

« Je ne sais pas si j’espérais encore trouver un jour une grille ouvert, ou rencontrer les traces d’un autre groupe de femmes ou d’hommes qui seraient sortis et se seraient établis dehors comme nous avions fait – seulement les traces car, dernière survivante de ma cave, je ne supposais pas que d’autres eussent vécu plus longtemps que mes compagnes - , je crois que j’y pensais, parce que j’étais habituée à envisager tous les aspects d’une question et que je n’avais jamais connu d’autres divertissements que ceux de la réflexion. »

  Amos Githinji 7 months ago "I don't know any french, but this guy's vocals are on another level. That's why they say that music is a universal language."

GIMS - Naïf (Audio Officiel) - YouTube   [Intro] Na pesi yo motema na nga na pesi yo me omoni te Na pesi yo motema na nga na pesi yo me omoni te [Couplet 1] Mauvaise idée d'parler à cœur ouvert Tu sais, parce que les gens sont trop mauvais Pressés d'rapporter les mauvaises nouvelles Ils te résument à quelques maladresses Ils prennent ta gentillesse pour une faiblesse Et te font perdre le sourire d'la veille [Pont] Quoi qu'il en soit, je m'étonne de ces gens donc je m'isole, je m'isole Quoi qu'il en soit je m'étonne de ces gens donc je m'isole, je m'isole [Refrain] Ouh, ouh, j'crois que j'explose parce que je suis trop naïf C'est toujours pour les mêmes choses, c'est l'histoire de ma vie Mais ouh, ouh, j'crois que j'explose parce que je suis trop naïf C'est toujours pour les mêmes choses c'est l'histoire de ma vie Mais ouh, ouh, ouh, ouh Mais ouh, ouh, ouh, ouh Mais ouh, ouh [Coup...

 « Mais j’étais seule. Plus personne ne dépendait de moi, ni ne pouvait être dérangé par mes façons d’être. J’avais toute confiance en mon corps, qui exigerait bien le sommeil quand il en aurait besoin, il n’y avait pas de raison que je me couche si je n’en avais pas envie. Je pouvais partir. Je me chaussai, endossai mon sac et sortis. »

-   Je vais aller explorer. -        Mais  il n’y a rien, dit-elle, étonnée, juste les caves.

« Aucune ne voulait endurer la douleur et je crois qu’elles étaient pressées de mourir. Je ne sais pas combien j’en tué: moi qui compte tout, je n’ai pas compté cela. »